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Michelle Perrot ou le goût des autres


par Isabelle Lacoue-Labarthe , le 23 juin 2015


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La grande historienne des femmes a commencé par travailler sur les ouvriers, les grèves et les détenus. Les archives et l’écriture lui ont permis de donner une existence à toutes les « ombres de l’Histoire ». Portrait d’une pionnière des études de genre, entre militantisme et recherche.

Son œuvre est intimidante : une vingtaine d’ouvrages, des dizaines d’articles et autant de préfaces, une place centrale dans les plus passionnantes entreprises éditoriales françaises, des recherches pionnières dans la discipline – une œuvre, en somme. Mais l’historienne Michelle Perrot ne pose ni au monument (historique), ni à la figure tutélaire d’une discipline qu’elle nourrit, interroge et fait vivre depuis la fin des années 1940. Auteure d’un essai d’ego-histoire mais rechignant à dire « je », Michelle Perrot semble portée par une curiosité insatiable et un véritable goût des autres.

Naître dans le « camp des injustes »

Sans sombrer dans la psychanalyse de pacotille ni l’illusion rétrospective, il est tentant de chercher dans les plaisirs de la jeune fille de bonne famille les racines de cette ouverture. Née en 1928 dans une famille bourgeoise parisienne, Michelle Perrot est scolarisée au très respectable Cours Bossuet. Mais tous les soirs, sur le chemin du retour, accompagnée de sa bonne, elle croise chanteurs de rue et prostituées qui la font rêver :

« Les prostituées, dont j’ignorais la condition, me semblaient des stars et les hôtels, minables, où elles s’engouffraient, des palaces […] Ce Paris populaire, un peu interlope, grouillant, sonore et drôle, je m’y sentais bien. » (« L’Air du temps », in Pierre Nora (dir.), Essais d’ego-histoire, Gallimard, 1987, p. 253).

« Spontanément kitsch », elle aime ce monde bigarré et animé, qui tranche avec l’univers dans lequel elle grandit, l’appartement de la rue Greneta, puis surtout la demeure de Montmorency, immense et froide. Goût de ce qui n’est pas elle, encore, lorsqu’en 1936, au mépris de classe des amis de la famille à l’égard de ces nouveaux vacanciers arrivés sur les plages pour leurs premiers congés payés, elle oppose un regard bienveillant et nourrit le sentiment « d’appartenir au camp des injustes » (Mauriac), un sentiment pour elle « intolérable ».

L’attitude de ses parents, mère fénelonienne et père lecteur du Capital, tous deux anticléricaux, ne supportant pas « l’injustice et le mépris », habitués à commercer avec les artisans et petits commerçants de Paris, favorise l’ouverture sociale de leur fille. Paradoxalement, l’établissement scolaire où elle étudie jusqu’au baccalauréat y contribue aussi : les religieuses incitent leurs pupilles à « s’oublier et à penser aux autres » [1], tandis qu’un passionnant aumônier tourne leurs regards vers les nouveaux pauvres que sont les ouvriers, athées et communistes par abandon social… Cette classe ouvrière, Michelle Perrot ne va plus la quitter des yeux ; elle lui consacre ses tout premiers travaux.

En 1949, séduite par les cours dispensés par Ernest Labrousse en Sorbonne, Michelle Perrot rencontre le fondateur de l’histoire économique et sociale et vient rejoindre la cohorte de celles et ceux dont il dirige le mémoire de maîtrise : François Furet, Maurice Agulhon, Emmanuel Le Roy Ladurie, Annie Kriegel, etc. La jeune étudiante, sensible à l’air du temps et récente lectrice du Deuxième Sexe, lui propose de travailler sur le féminisme. Cette audace ne suscite qu’un grand éclat de rire du maître et la suggestion d’un sujet « plus sérieux » : les coalitions ouvrières sous la monarchie de Juillet. L’historienne ne quitte pas les ouvriers lorsque, en 1951, après l’agrégation d’histoire, elle est nommée professeure au lycée de jeunes filles de Caen, où elle côtoie la philosophe et historienne Mona Ozouf et la biologiste Nicole Le Douarin.

À l’est de la ville, la Société métallurgique de Normandie, dont l’activité reprend après les destructions de la Seconde Guerre mondiale, connaît une grande grève. Michelle Perrot et son mari Jean-Claude, également historien et chrétien progressiste, entament une enquête sociologique pour la Mission de France. Aux côtés de Jean Cuisenier, philosophe et ethnologue, le couple épluche registres paroissiaux, archives de l’état civil, listes électorales et, d’une « étude comparée du vote politique et de la pratique religieuse », étendent leur recherche à l’ensemble du monde ouvrier : pratiques, représentations, mode de vie.

Expérience d’utilité sociale, mais aussi prise de conscience des blocages de l’Église catholique – qui a interdit les prêtres ouvriers en 1954 –, cette enquête contribue à convertir l’historienne et son époux du christianisme social à l’approche marxiste. Cette mue s’effectue d’autant plus aisément qu’en Sorbonne déjà, Michelle Perrot a suivi les cours de Labrousse, fréquenté des étudiants communistes et admiré la jeune militante Annie Kriegel (alors Becker), dont l’aptitude à exhorter ou, au besoin, excommunier l’ont à la fois intimidée et convaincue.

Conjugué à la crise algérienne qui éclate alors, cet arrière-plan conduit le couple Perrot à adhérer au Parti communiste français. La rupture avec le christianisme est désormais totale. L’historienne devient « disponible pour les combats de la terre ».

L’histoire du monde ouvrier

Si l’engagement au PCF comble les aspirations de la jeune femme par la rencontre avec les ouvriers, l’aveuglement du Parti face à l’URSS, son dogmatisme étroit l’en éloignent très vite. Mais elle reste fidèle au monde ouvrier et au choix de quelques jeunes intellectuels de gauche de donner une histoire scientifique à la classe ouvrière, sorte de compensation à la rencontre manquée de l’expérience partisane. « Écrire son histoire était une façon de la rejoindre », écrit-elle dans Mon histoire des femmes.

L’approche méthodologique d’Ernest Labrousse lui semble permettre l’élaboration d’un discours scientifique sur le passé. Michelle Perrot entame alors, sous sa direction, une thèse sur les ouvriers en grève entre 1871 et 1890. Elle y applique les principes de l’histoire économique et sociale labroussienne, qui s’élabore sur le modèle des sciences dures et consiste en une approche avant tout quantitative. Dénombrer, construire des séries statistiques à partir des données recueillies dans les archives, doit permettre de dégager structures et conjonctures, d’interroger le rôle des crises sur ces structures, en établissant « l’antécédent le moins substituable ».

Avec pour viatique l’ouvrage de François Simiand, Le salaire, l’évolution sociale et la monnaie (1932), l’histoire doit dominer les sentiments, la littérature – pure distraction –, l’individu et les singularités, au seul profit du collectif, des mouvements et des cycles. Histoire austère, exigeante, résumée par une formule lapidaire de Labrousse, propre à décourager les meilleures volontés : « Beaucoup de recherches, peu de résultats ».

Si Michelle Perrot en suit les principes dans sa thèse soutenue en 1971, elle s’en écarte d’ores et déjà. La première partie de ce volumineux travail retrace « le mouvement des grèves » (croissance, fluctuations, facteurs, etc.), mais très vite s’esquissent des figures de grévistes, de même que sont restitués leur parole et leur geste. Progressivement, les individus retrouvent leur place dans l’histoire. Quarante ans plus tard, aboutissement de ce changement de focale, elle consacre Mélancolie ouvrière (2012) à Lucie Baud, jeune ouvrière en usine de tissage de la soie qui, au tournant du XXe siècle, prit la tête de grèves dans la région grenobloise.

Des échappées hors de l’école labroussienne s’offrent à Michelle Perrot dès le début des années 1960. Avec Jean Maitron, qui anime l’Institut français d’histoire sociale, elle organise ainsi diverses manifestations scientifiques. L’une d’elles, en 1960, colloque sur « le militant », donne naissance à la revue d’histoire ouvrière Le Mouvement social. Aux côtés de l’initiateur du dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, l’historienne s’éloigne des structures de l’histoire sociale quantitative pratiquée par son directeur de thèse, au profit d’une histoire « par le bas », dans le sillage d’Edward P. Thompson et de son maître-ouvrage, The Making of the English Working Class (1963), plus attentive aux acteurs et aux parcours individuels, aux voix restées inentendues.

Outre le monde ouvrier, les femmes et les détenus sont les « ombres de l’Histoire », auxquelles Michelle Perrot consacre dès lors toute son attention de défricheuse d’archives, publiques et privées.

Historienne des femmes

Si l’historienne a tôt fait le constat d’une situation particulière des femmes dans l’histoire ouvrière, elle ne s’y attarde que le temps d’une sous-partie de sa thèse. La grève est, au XIXe siècle, un « acte viril », et l’historienne se dit plus sensible « à la xénophobie qu’au sexisme ouvrier ».

C’est l’expérience de Mai 1968 qui incite Michelle Perrot à y revenir :

L’histoire des femmes, j’y suis venue dans les années 1970, dans la foulée de Mai 68 et surtout du mouvement des femmes, que j’ai vécus de plein fouet à la Sorbonne, où j’étais assistante, puis à Paris VII-Jussieu, université nouvelle, ouverte aux innovations de toutes sortes. Bien entendu, ce ne fut pas en vertu d’une soudaine illumination. En vingt ans, les choses avaient changé, et moi aussi. Engagée dans le mouvement des femmes, je souhaitais connaître leur histoire, et la faire, puisqu’elle n’existait pas, ou si peu. (Mon histoire des femmes, p. 12)

Cette conjonction entre militantisme et recherche préside à la naissance de l’histoire des femmes en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans l’ensemble du monde occidental. Elle s’articule à une féminisation de l’université, tant du corps enseignant que du public étudiant, à une modification des paradigmes explicatifs – déclin du structuralisme au profit d’une fragmentation « émiettant » la discipline, émergence d’une « Nouvelle Histoire » – et à une imprégnation de l’histoire par les autres sciences humaines, combinaison identifiée par Michelle Perrot dans Les Femmes ou les silences de l’histoire (1998).

L’historienne rappelle souvent ce qu’elle doit aux travaux anthropologiques d’Yvonne Verdier (Façons de dire, façons de faire, 1979) ou sociologiques de Madeleine Guilbert, spécialiste du travail des femmes (Les fonctions des femmes dans l’industrie, 1966). Convertie au féminisme par sa participation « à la base » du mouvement, l’historienne fait bientôt de l’histoire des femmes l’axe central de ses recherches. Elle y affronte notamment la difficulté de sources souvent non sexuées ou inexistantes, difficulté relative et quête excitante, selon l’historienne interrogée par la revue Circé.

L’université de Jussieu devient, en ce début des années 1970, un laboratoire des études sur les femmes – on ne parle pas encore de « genre » – sous l’impulsion de Michelle Perrot et de son cercle de collègues. Ainsi le trio Michelle Perrot, Pauline Schmitt et Fabienne Bock met-il sur pied le premier enseignement sur les femmes : « Les femmes ont-elles une histoire ? ». Titre qui dit bien le manque d’assurance et la recherche de légitimité de ces travaux, mais aussi la nécessité d’une histoire « spécifique » des femmes.

De nouveaux thèmes émergent : place de la psychanalyse, sexualité, travail domestique, etc. Des liens se nouent avec des chercheuses américaines. Les colloques se multiplient. Des publications voient le jour : à partir de 1978-1979, Michelle Perrot anime (avec Arlette Farge, Cécile Dauphin ou Christiane Klapisch) un séminaire de lecture à l’origine de la revue Pénélope. Un noyau dur se forme qui, sous la direction de Michelle Perrot et Georges Duby, donnera naissance à l’Histoire des femmes en Occident (1991-1992).

Cette monumentale entreprise éditoriale rend visibles les recherches menées dans les universités occidentales et fait « entrer l’histoire des femmes dans l’Histoire » (Clio, 2010). Elle aide aussi à son institutionnalisation, tandis que les travaux critiques qui suivent sa publication introduisent progressivement en France la notion de « genre ». Théorisé par l’historienne américaine Joan Scott, avec laquelle Michelle Perrot et Louise Tilly animent un séminaire à la Maison des sciences de l’homme à Paris, en 1978, ce concept devient un outil d’analyse critique utile pour éviter toute naturalisation des rapports sociaux et des identités de sexe.

Dans l’ombre des espaces clos

Après les ouvriers grévistes et en même temps que les femmes, c’est le monde carcéral, autre « silence de l’histoire », qui retient le regard de Michelle Perrot. En 1975, elle publie Délinquance et système pénitentiaire en France au XIXe siècle, l’année même où Michel Foucault fait paraître l’ouvrage auquel l’historienne dit beaucoup devoir, Surveiller et punir. Michelle Perrot souligne la rareté, alors, des études sur les prisons « qui abritent les "ratés" de la société bourgeoise, mais aussi ouvrière » et l’intérêt de l’approche foucaldienne de « prendre les périphéries pour penser le pouvoir, le politique » [2].

En 1978, elle organise une table ronde d’historiens et de philosophes rassemblés autour de Michel Foucault pour en discuter les travaux, sans que se réconcilient des réceptions parfois antagoniques, recueillies dans L’Impossible prison [3]. Aux côtés de Robert Badinter, alors président du Conseil constitutionnel, l’historienne anime un séminaire de l’EHESS sur la « prison républicaine » (1986-1991). Les fruits de ces recherches, publiés entre 1971 et 1995, sont recueillis dans Les Ombres de l’histoire, sorte d’écho aux Femmes ou les silences de l’histoire, publié trois ans plus tôt.

Explorer les zones d’ombre, c’est aussi s’intéresser à la vie privée, longtemps absente, elle aussi, des préoccupations historiennes. Sollicitée en 1982 par Georges Duby pour diriger le volume de l’Histoire de la vie privée consacré au XIXe siècle, Michelle Perrot anime sur ce thème cours et séminaires, en particulier avec Arlette Farge. Son Histoire de chambres (2009) prolonge, sur un mode plus personnel, cette réflexion sur l’intimité, le quotidien et la relation aux objets familiers.

Comme l’ensemble des travaux de Michelle Perrot, elle offre une révision des rapports entre centre et périphérie, s’inscrit en proximité avec l’anthropologie et poursuit la réflexion épistémologique sur les pratiques de l’histoire. Elle confirme l’intérêt renouvelé pour des sources longtemps écartées du matériau « noble » de l’historien : journaux intimes, correspondances, récits divers, livres de raison, etc., dénichés dans des fonds privés, et qui dessinent un nouveau visage de l’histoire.

L’engagement de soi

Explorer les marges et les non-dits, restituer les paroles et les vies oubliées, c’est encore traduire en actes ce goût des autres jamais démenti et qui trouve de multiples espaces pour s’exprimer. Dans le dialogue avec les collègues, parfois de longue date (Alain Corbin) ; à travers l’enseignement, les séminaires, ces « rendez-vous hebdomadaires où venait qui voulait », c’est-à-dire, beaucoup de monde ; dans l’accompagnement des jeunes pousses, traitées sur un bienveillant pied d’égalité, parfois devenues des figures majeures de la discipline, nourries d’une littérature réhabilitée et attentives à la place de l’écriture (Philippe Artières, Dominique Kalifa, Christine Bard) ; sur les ondes, aux « Lundis de l’Histoire » de France Culture, entre 1986 et 2014, et dans la presse (le jeudi des livres de Libération, pendant vingt ans) ; dans l’engagement citoyen, au Conseil national du Sida, au service de l’égalité entre femmes et hommes.

Explorer l’intime, la parole, c’est enfin se trouver soi-même. La jeune historienne, éduquée dans la négation de soi, qui a peut-être « fait de l’histoire pour ne pas parler [d’elle] », s’est, notamment grâce à l’histoire des femmes, trouvée elle-même. Le goût des autres comme un retour à soi. Le « je » s’installe davantage sous sa plume, un « je » toujours discret et qui s’efface volontiers derrière le « nous », mais qui se dit néanmoins, dans une écriture toujours plus libre, celle d’une écrivaine qui n’osait pas s’imaginer telle.

par Isabelle Lacoue-Labarthe, le 23 juin 2015

Aller plus loin

Principaux ouvrages de Michelle Perrot

 Les Ouvriers en grève, 1871-1890, Paris-La Haye, Mouton, 1974.

 Avec Georges Duby & Philippe Ariès (dir.), Histoire de la vie privée. t. IV « De la Révolution à la Grande Guerre », Paris, Seuil, rééd. Seuil, 1999.

 Avec Georges Duby (dir.), Histoire des femmes en Occident, Plon, Paris, 1990-1991 (5 vol.). - Les Femmes ou les silences de l’histoire, Paris, Flammarion, 1998.

  Les Ombres de l’Histoire. Crime et châtiment au XIXe siècle, Paris, Flammarion, 2001.

 Mon histoire des femmes, Paris, Seuil, 2006.

 Histoire de chambres, Paris, Seuil, 2009.

 Mélancolie ouvrière, Paris, Grasset, 2012.

Quelques sources

 Michelle Perrot, « L’air du temps » in Pierre Nora (dir.), Essais d’ego-histoire, Paris, Gallimard, 1987, p. 241-292.

 Michelle Perrot, « Portrait », in Circé. Histoires, Cultures & Sociétés, Numéro 6, 2015.

 Margaret Maruani, Chantal Rogerat, « L’Histoire de Michelle Perrot », Travail, genre et sociétés, 2002/2, n°8, p. 5-20.

 Séminaire de Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, « Métier d’historien », IHTP, 12 décembre 2008, cliquer sur l’intervention de Michelle Perrot

 Florence Rochefort et Françoise Thébaud, « Entretien avec Michelle Perrot », Clio. Femmes, Genre, Histoire, n°32, 2010, p. 217-231.

 Dominique Kalifa, « Michelle Perrot : l’histoire ou la quête des vies perdues », in André Burguière et Bernard Vincent (dir.), Un siècle d’historiennes, Des femmes, 2014, p. 233-243.

 Émission « Hors-champs », France Culture, 12-16 janvier 2015 : http://www.franceculture.fr/personne-michelle-perrot.html

Pour citer cet article :

Isabelle Lacoue-Labarthe, « Michelle Perrot ou le goût des autres », La Vie des idées , 23 juin 2015. ISSN : 2105-3030. URL : https://laviedesidees.fr/Michelle-Perrot-ou-le-gout-des-autres

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Notes

[1Séminaire de Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, « Métier d’historien », IHTP, 12 décembre 2008, (cliquer sur l’intervention de Michelle Perrot).

[3Michelle Perrot tente d’élucider le « malentendu » entre les historiens et Michel Foucault dans un bref article de Libération.

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